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    Le très sulfureux docteur Ferrari s'interroge sur la maigreur et sur les performances de Mo Farah

    Publié le 01 août 2013 à 11h22, par Gilles Bertrand
    Mo Farah - photo Gilles Bertrand
    Mo Farah - photo Gilles Bertrand (http://www.vo2.fr/)

    Malgré de multiples inculpations dans différentes affaires de dopage, le docteur italien Michele Ferrari occupe encore la scène. Il intervient notamment sur le site 53 x 12 où dernièrement il posait la question de la maigreur de Mo Farah et des performances sur 1500 m de l'athlète anglais.

    Depuis près de 20 ans, le nom du docteur Michele Ferrari est associé de près ou de loin à de multiples affaires de dopage et procès dans l’univers du cyclisme. Il fut notamment l’un des conseillers de Lance Armstrong.

     Sur le site internet 53 x 12.com, celui-ci tient une tribune où il décortique les performances réalisées dans le cyclisme.

     Dans un récent article, il s’est penché sur les performances de l’anglais Chris Froome sur les pentes du Ventoux en analysant les allures, les fréquences de pédalage, les watts déployés à l’effort notamment lorsque le vainqueur du Tour de France se distinguait sur le Géant Provençal, par des accélérations extraordinaires de vélocité et d’intensité.

     Mais dans cet article, le docteur italien conclue celui-ci en dérivant sur la performance de Mo Farah sur 1500 mètres réalisée à Londres, record anglais et record européen en prime avec un temps de 3’28»81 soit un gain de 5 secondes sur son record personnel.

     Tout comme pour Froome, il s’interroge à demi- mots sur la maigreur absolue (« maigreur malsaine » souligne-t-il) de l’athlète anglais.  Il pose la question : « Comment peut-on atteindre cela ? Par un simple régime diététique ? »

     En termes de préparation de haut niveau, Michel Ferrari en connaît un rayon et concernant les performances de Froome et de Farah, il se pourrait bien que celui-ci connaisse la vraie réponse à sa propre question mais qu'il ne peut révéler au grand public.

     Cela fait écho aux récentes déclarations de Victor Conte, qui fut impliqué en 2003 dans le scandale du laboratoire Balco. Il confirme dans un entretien privé publié aux Etats-Unis, l’usage de l’hormone T3 agissant sur la tyroïde ayant pour effet direct un séchage rapide et une production accélérée de l’hormone de croissance.  Un commentaire confirmant les révélations faites ce printemps sur les soupçons d’utilisation de cette hormone dans le milieu du demi fond américain, le clan Salazar où s’entraine Mo Farah, étant visé directement.