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                          Marathon: l'année de tous les records

    Athlétisme | Sous l'impulsion des Kényans qui ont encore survolé le marathon de New York dimanche, tous les records sont tombés en 2011, les chronos autour des 2h05'-2h06' étant désormais devenus "banals". "La nouvelle génération de coureurs imprime un rythme que je n'aurais pas cru possible il y a quatre ans encore. C'est une nouvelle ère", a commenté l'Obwaldien Viktor Röthlin, 11e à New York. Bien que meilleur marathonien européen ces dernières années, Röthlin n'a aujourd'hui plus aucune chance face aux tout meilleurs mondiaux.

                                                Marathon de New york

    Viktor Röthlin nous parle de sa course...  Tibune de Geneve


    Si | 07.11.2011 | 13:28

    Sous l'impulsion des Kényans qui ont encore survolé le marathon de New York dimanche, tous les records sont tombés en 2011, les chronos autour des 2h05'-2h06' étant désormais devenus "banals".

    "La nouvelle génération de coureurs imprime un rythme que je n'aurais pas cru possible il y a quatre ans encore. C'est une nouvelle ère", a commenté l'Obwaldien Viktor Röthlin, 11e à New York. Bien que meilleur marathonien européen ces dernières années, Röthlin n'a aujourd'hui plus aucune chance face aux tout meilleurs mondiaux.

    Ou plutôt face aux meilleurs Kényans. Car, fait sans précédent, les vingt meilleurs spécialistes de l'année sont kényans. Derrière le nouveau recordman du monde Patrick Makau (2h03'38 à Berlin), 19 compatriotes ont couru en 2h06'31 ou moins, soit plus de 20 km/h de moyenne.

    Tous les repères ont explosé cette saison: les cinq plus grands marathons du monde (Londres, New York, Chicago, Berlin et Boston) ont tous débouché sur de nouveaux records du parcours, quand ce n'était pas un record du monde. Les Kényans ont tout gagné. D'ailleurs, sur les 120 coureurs ayant réalisé moins de 2h10' (un temps qui signalait autrefois l'appartenance au gotha mondial), 74 sont Kényans. Le meilleur Européen, l'Ukrainien Oleksandr Sitkovskyy, est 91e.

    "Au Kenya, si tu ne cours pas le marathon, tu restes paysan", explique le coach italien Gabriela Nicola, grand connaisseur de la région. L'explosion des performances s'explique par l'attrait croissant des courses sur route aux dépens de la piste. Autrefois, les Kényans faisaient carrière sur 5000 m ou 10'000 m avant de se lancer sur marathon, souvent à un âge assez avancé. Aujourd'hui, ils débutent immédiatement sur bitume, à 20 ans ou moins.

    "Sur un 5000 ou un 10'000 m, il n'y a que qu'une quinzaine de places au départ, et il existe assez peu de meetings. Les Africains, si nombreux à être très doués, délaissent donc la piste pour la route où les places sont illimitées", commente l'ancien recordman de Suisse Bruno Lafranchi                                

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