• Florence de l'asfi Villejuif sous les 4h !!

    Le sourire de Florence : 1er Marathon et 3h47'56 de bonheur !!!

    Bravo Florence !  Allez l'asfi !!

    Retrouvez les commentaires de thierry Galicher plus bas...

                            Asfi Web Media.     

    De notre envoyée spéciale pour AWM sur le Marathon de Vincennes.
     Interview de Florence et Thierry G  Par Nathalie S

      

      Nathalie : Depuis combien de temps tu pratique la course a pied ?

     Florence : Je pratique la course à pied en dilettante depuis quelques années (un footing le dimanche) et me suis inscrite à l’ASFI où j’entame ma troisième année, pour essayer de progresser. J’ai couru plusieurs 10 (mon meilleur temps est de 47'16s à Villejuif en octobre dernier), plusieurs cross (j’aime bien la boue) et un semi, l’an dernier à Nogent en mars (1h46). 

     N-S : Comment tu as décidée de faire un marathon ? 

      Florence : L’inscription au marathon de Vincennes s’est faite sur une proposition de Thierry G., alors que je randonnais dans les Alpes ; Il fallait répondre vite, et j’allais être plusieurs jours sans réseau, j’ai donc « sms é » oui !

     N-S : Parle nous de la préparation.

      Florence : Nous étions trois inscrits, « les trois mousquetaires », Frédéric V. Thierry G. et moi-même. Nous avons demandé à notre entraineur Alain Hoppe s’il pouvait nous proposer un plan d’entrainement, ce qu’il a fait après avoir testé notre VMA (sur un 2000m).A partir du 10 Août, nous avons commencé : pour moi 4 sorties par semaine, en augmentant progressivement la longueur (jusqu’à 3 x 5000m sur piste, et 2h30 le dimanche). Malheureusement nous avons perdu D’Artagnan à mi-parcours, il a pris la pointe d’une épée dans le pied ! Les deux rescapés ont bien encaissé la préparation, c’était même très grisant de se sentir en bonne forme, sans fatigue excessive, avec à l’évidence une progression (T et moi-même avons fait notre meilleur 10 km à 3 semaines du marathon). A J-10, nous avons commencé la décroissance en entrainement, en suivant à la lettre la préparation d’Alain, nous nous sommes concentrés sur le « bien manger, bien boire, bien dormir ».Le 30 Octobre est arrivé, très bonnes conditions climatiques, une  heure de plus de sommeil, les supporters et photographes au départ ! 

     N-S : Quelle était ton objectif ? 

     Florence : Je partais sur un objectif de 4 heures, mais me sentait en bonne forme, et envisageais 3h50.Pendant la course, j’ai suivi le mieux possible les conseils d’Alain et des marathoniens du club : ne pas partir trop vite (j’ai passé le premier semi en presque 1h52 à 11.3 km/h, en surveillant ma montre régulièrement pour ne pas aller trop vite), j’ai bu et mangé à chaque ravitaillement. Stéphane m’a rejointe dans le deuxième semi, les kilomètres se sont enchainés plutôt bien, les bords de Marne étaient sympas, les ponts et tunnels un peu « casse pattes », la traversée de l’hippodrome avec ses pistes en cendrée donnait une ambiance post apocalyptique (j’aime bien). La dernière partie se fait dans le bois de Vincennes, couleur d’automne au rendez-vous. Frédéric V sur son vélo (toujours pas bien remis du coup d’épée) et Frédéric B. nous ont rejoints à ce moment-là et tous les trois m’ont aidé mentalement à finir. Faut reconnaître que de 32 à 40 km, ça a été plus dur, avec une impression de jambes « de bois », mais aussi une sensation grisante de donner le meilleur de soi, d’aller chercher en soi des ressources, de l’énergie qu’on ne savait même pas exister, en bref, d’aller au-delà de ce dont on se pensait capable. Les 2 derniers kilomètres ont été plus faciles, j’en dépassais certains, mes acolytes m’ont dit quelque chose qui m’a semblé sur l’instant très curieux, voire décalé « savoure ce moment » (ils sont fous ces romains !). J’ai passé l’arrivée avec un bon rythme, en 3h47m56 temps réel ! et le bonheur était au rendez-vous. Et là j’ai compris « savoure ».J’ai eu la chance d’être très entourée et soutenue pour ce premier marathon par l’ASFI, ma famille aussi était à l’arrivée (mon père était fier !).Après, on peut vraiment dire « que du bonheur ».

      N-S : - Que pense l' entraineur ?

      Florence : Pour ce qui est de l’avis d’Alain, je crois qu’il faudra le lui demander, il reste très professionnel et il a tout le groupe à gérer. Mais beaucoup de clubs n’ont pas la chance d’avoir un entraineur qui entoure, accompagne les demandes spécifiques de préparation, et encadre techniquement et mentalement aussi bien chaque coureur.

       N-S : – Merci Florence ! 


     Thierry Galicher réalise 3h19'48s au marathon de Vincennes, Répond à notre envoyée  spéciale : Florence de l'asfi Villejuif sous les 4h !!

     NS :  Alors Thierry comment s’est passée ta compétition ?

    Thierry G :  J’ai pris le départ avec le groupe 3h15, que j’ai pu suivre avec de bonnes sensations jusqu’au 29ème kilomètre. Puis la fatigue s’est installée très rapidement. J’ai eu de plus en plus de mal à soutenir l’allure. Au 34ème : Coup de barre. Malgré mes efforts, je n’ai pu que regarder s’éloigner le fanion vert du meneur d’allure. Fini l’objectif 3h15 !

    Là, tout y est passé : « Course ratée. C’est trop dur. Est-ce que je continue ? Et bla bla bla… »

    Alors une autre course à commencé, avec un autre objectif : Puiser dans les dernières ressources et faire de mon mieux. Les quatre kilomètres suivants ont été interminables. J’ai tellement attendu le 37ème que je me suis dit que je l’avais passé sans le voir, où que le marquage au sol avait été oublié. 38… 39. Et puis au 40ème, c’était déjà fini, mais à partir de là, ça a été le pied jusqu’à l’arrivé !

    Merci à tous pour vos encouragements et en particulier à Fred V, l’homme qui tombe à pic au 34ème kilomètre.

    NS :  Est-ce que c’est le résultat que tu attendais ?

    Thierry G : J’ai fini en 3h19’48 pour un objectif de 3h15. Même si je ne suis pas satisfait du résultat, l’essentiel est d’avoir pu progresser. C’est mon meilleur temps sur cette distance. Je gagne 10 minutes après une saison à l’ASFI : Merci Alain !

    NS:  Combien de semaines de préparation ?

    Thierry G : La préparation a commencé le 15 août, soit 11 semaines.

    NS : As-tu commis des erreurs dans la gestion de course ?

    Thierry G : En ce qui concerne l’allure, je ne pense pas. J’ai bu à tous les points de ravitaillements mais comme il n’y avait pas de boissons sucrées, j’ai dû prendre du solide en complément.

    NS :  C’est quand ta prochaine compétition ? Penses-tu refaire un marathon en 2012 ?

    La préparation d’un marathon est très intéressante mais elle nous contraint à nous isoler du groupe pendant plusieurs semaines : Il faut compter trois mois, préparation et récupération après course comprise. J’aimerais refaire un marathon l’année prochaine à la même période. Pour moi, c’est le meilleur moment, à condition de pouvoir commencer à s’entraîner dès le mois d’août. Fin octobre, la température est souvent idéale pour courir. Pendant la préparation, la période « d’isolement » est limitée puisque la saison commence à peine. Et surtout, on fait des séries sur la piste pendant que les autres font des abdos !

    Pour la suite de la saison, je vais participer aux courses proposées par le club.

    NS :  Depuis combien de temps pratiques tu la course a pied ?

    Thierry G : Il y a cinq ans, j’ai commencé par m’entraîner seul ou avec des amis, à partir de séances types récupérées sur Internet. Résultats : Des améliorations mais pas de réels progrès, et surtout des blessures à répétition.

    C’est ma deuxième saison à l’ASFI et je ne regrette qu’une chose : Ne pas être venu plus tôt.

    « Marathon de Vincennes ... »
    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , , ,