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  • Emilie Tissot : « Je suis devenue accro à la marche »
    Emilie Tissot : « Je suis devenue accro à la marche »

    A 19 ans (elle fêtera ses vingt printemps le 11 avril prochain), Emilie Tissot est la sensation hivernale de la marche française. Dès ses premiers pas chez les espoirs, la sociétaire d’Alsace Nord Athlétisme s’appropriait en effet le record de France de la catégorie sur 3000 m en salle, en dépassant une marque établie avant sa naissance (13’15’’79 contre 13’17’’8 pour Nathalie Marchand en 1991), avant de l’améliorer d’un souffle (13’15’’39) la semaine passée à Aubière, titre de championne de France élite à la clé. Pas mal pour une athlète qui n’a réellement commencé à marcher que lors de la saison 2010-2011. Entretien.

    Athle.fr : Emilie, comment avez-vous vécu votre victoire aux France élite sur 3000 m, le 17 février dernier ?
    Emilie Tissot : Ce fut une vraie surprise, une bonne surprise ! Cela reste un championnat de France élite, et voilà peu de temps, je regardais tout cela de loin. Je n’ai commencé la marche athlétique qu’il y a deux ans et demi… Je n’aurais jamais imaginé arriver à ce niveau-là.

    Et vous battez à nouveau votre record de France espoirs…
    Oui, mais ce n’était pas un objectif avant la course. Sur un championnat, c’est d’abord la place qui compte. J’étais en tête du bilan, j’avais donc des espoirs de titre ou de podium, mais il y avait dans la course plusieurs filles de très bon niveau, Inès (ndlr : Pastorino), Anne-Gaëlle (Retout), Emilie (Menuet), Amandine (Marcou), qui avaient fait de gros chronos et ont plus d’expérience que moi. Je pensais attendre dans le peloton mais j’ai senti tout de suite que je n’étais pas dans mon rythme, et je suis partie devant pour finir seule. Mais autant à Metz, pour le premier record, j’étais allée à fond, autant là, je n’avais pas vraiment la sensation de m’être dépassée à la fin. C’est sans doute dû à l’ambiance du stade, et aux adversaires de taille que j’avais.

    Comment expliquez-vous ces excellents résultats, pour votre première année espoir ?
    Je n’ai pas d’explication ! D’autant que je vais passer sur 20 km cette année et que je ne prépare que le foncier, sans la moindre séance de vitesse, depuis septembre. Même la semaine des France, j’avais fait 100 km à l’entraînement. Mais Pascal Chirat, l’entraîneur national, dit que ce n’est pas parce qu’on fait du foncier qu’on perd en vitesse. Il a visiblement raison.

                             

    Le premier 20 km, ce sera quand ?
    Bientôt, le 17 mars, à Lugano, en Suisse. J’appréhende pas mal le passage du 10 au 20 km. Les premières compétitions serviront surtout, je pense, à me régler, à gérer la distance et mon effort, et le côté tactique de cette épreuve. A la fin de la saison, j’aimerais bien avoir réalisé autour d’1h40’. L’objectif reste avant tout de me qualifier pour les Europe espoirs cet été. Les championnats du Monde juniors à Barcelone, l’an passé, sont peut-être la plus belle expérience de ma vie (ndlr : Emilie avait terminé 20e du 10 000 m marche après s’être qualifiée à la dernière minute). Mais ce sera compliqué, car il y a un bon groupe d’espoirs dans la marche française.

    Comment expliquez-vous d’ailleurs cette densité nouvelle de bonnes marcheuses, que vous citiez tout à l’heure, qui ont toutes autour de la vingtaine ?
    C’est une bonne question ! Je sais que la Fédé mise pas mal sur nous, et Pascal Chirat organise régulièrement des rassemblements lors de stages pour instaurer une dynamique de groupe. C’est une bonne chose car on s’entraîne souvent seules dans nos coins, et le fait de pouvoir se retrouver une semaine par-ci par-là avec des copines du même niveau nous tire vers le haut. En plus, on s’entend vraiment bien. Je ne suis dans le suivi que depuis un an, mais j’ai appris à les découvrir.

    Vous évoquiez vos conditions d’entraînement. Quelles sont-elles ?
    Cette année, c’est un peu galère. Je vis en Alsace, à 10 km de Strasbourg. Je fais des études de kiné en Allemagne, mais il n’y a là-bas aucun aménagement horaire, et de grosses journées de travail. Je m’entraîne donc le soir, entre 20 h et 22 h, dans les rues de mon village, avec la frontale sur la tête et mon père qui me suit à vélo. D’ailleurs, j’ai vraiment de la chance d’avoir des parents qui me soutiennent de la sorte. Leur rythme de vie a changé avec mes entraînements. Mon entraîneur, Michel Schicklin, se donne beaucoup lui aussi. Il me connaît par cœur. C’était mon prof de sport au collège, et c’est lui qui a insisté pour que je me mette au demi-fond, puis à la marche, alors que ça ne m’attirait pas et que je pratiquais d’autres sports.

    Vous avez évoqué vos objectifs pour cette saison. Mais à quelle carrière rêve-t-on quand au bout de deux ans de marche, on bat un record de France ?
    Je suis devenue accro à la marche. J’ai vraiment envie de continuer le haut niveau quand je vois à quel point j’ai progressé ces derniers temps. Et le haut niveau, c’est chez les seniors. Disons qu’idéalement, j’aimerais aller aux Jeux olympiques… Tout ça est encore loin, je n’ai pas encore fait de 20 km ! Mais je suis vraiment motivée.

    Propos recueillis par Cyril Pocréaux pour athle.fr

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  • Bernard Lagat espère un chrono sous les 61’ pour son premier semi-marathon à New York 

    Publié le 25 février 2013 à 23h20, par Rédaction VO2
    Photo G. Bertrand
    Photo G. Bertrand

    A 38 ans, Bernard Lagat a décidé d’effectuer ses débuts sur semi-marathon. Ce sera le 17 mars prochain à New York que le double médaillé olympique du 1500 m et double champion du monde du 1500 m et du 5000 m s’attaquera à cette nouvelle distance, avec l’objectif de finir sous les 61 minutes.

    A deux semaines de son objectif, Bernard Lagat ne dissimule pas ses ambitions pour cette première tentative. Ce sera de finir sous les 61 minutes. Il deviendrait ainsi le 4ème Américain à y réussir, après Ryan Hall (59’43’’), Dathan Ritzenhein et Mark Cup.

    Mais surtout, Bernard Lagat rêve de marcher sur les traces de Mo Farah, son grand rival, et de Galen Rupp, qui avaient effectué tous les deux leurs débuts sur ce même parcours de New York, il y a deux ans, avec de jolis chronos à la clef, 1h 00’23 et 1h 00’30.

    Et le coach Li, l’entraîneur de Bernard Lagat, est convaincu que son protégé est au même niveau que ces deux coureurs, et donc capable de passer lui aussi sous les 1h 01’.

    Pour s’y préparer, Bernard Lagat a effectué des ajustements à son entraînement, en l’allongeant, passant de ses 100 km habituels à 130 km ! En parallèle, il n’a diminué l’intensité des séances.

    Il a aussi profité de son passage à New York pour les Millrose Games pour effectuer un long footing de 23 km à travers Central Park, alors que la veille, il avait battu le record US en salle du 2 miles. Et cet hiver, on l’a aussi pointé en 7’34’’71 sur 3000 m en salle.

    La preuve que Bernard Lagat a conservé toute sa vitesse dans sa préparation, entièrement orchestrée autour du semi-marathon de New York. C’est en direct, sous les caméras de WABC-TV et d’ESPN3 que Lagat déroulera sa foulée, et on peut parier que son grand rival, Mo Farah, comptera parmi les observateurs les plus attentifs.

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  • Alberto Salazar
     
     
    Alberto Salazar
    Alberto Bauday Salazar (né le 7 août 1958 à La Havane à Cuba) est un athlète américain, spécialiste descourses de fond.

    Biographie

    Étudiant à l'Université de l'Oregon, à Eugene, Alberto Salazar se distingue lors de la saison 1978 en remportant le titre du cross-country des championnats NCAA. En 1980, pour sa première participation à un marathon, il remporte le Marathon de New York en 2 h 09 min 41 s. L'année suivante, il conserve son titre en s'imposant dans le temps de 2 h 08 min 13 s. Cette performance, qui constitue un nouveau record du monde de la discipline, n'est cependant pas homologuée après avoir constaté que la distance parcourue était inférieure de 148 m aux42,195 km officiels. En 1982, il remporte le Marathon de Boston en 2 h 08 min 52 s, et signe à cette occasion la meilleure performance de sa carrière sur la distance. Il s'adjuge par la suite son troisième succès consécutif à New York s'imposant dans le temps de 2 h 09 min 29 s.

    Lors des Championnats du monde de cross-country, il s'adjuge la médaille d'argent de l'épreuve individuelle en1982, derrière l’Éthiopien Mohamed Kedir, et se classe deuxième au classement par équipes de l'édition 1983après avoir terminé au pied du podium de la course individuelle. Il se classe quinzième du marathon des Jeux olympiques de 1984, à Los Angeles.

    Sur la plan national, Alberto Salazar remporte deux titres de champion des États-Unis sur 10 000 mètres en 1981 et 1983, ainsi que le titre du cross-country en 1979.

    En 2001, il est élu au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis.

    Entraîneur

    À partir de février 2011, il entraîne Mohamed Farah et le mène ou doublé olympique lors des jeux olympiques d'été de 2012 à Londres où Farah remporte le 5000 et le 10 000 mètres.

     

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  •  Imane Merga, le champion du monde de cross en titre, abandonne aux sélections éthiopiennes          Publié le 25 février 2013 à 12h54, par Rédaction VO2

    Photo G.Bertrand
    Photo G.Bertrand

    Les trials éthiopiens de cross ont connu leur lot de surprises, à Addis Abeba ce dimanche, avec l’abandon du champion du monde cross en titre, Imane Merga. La victoire est revenue à un marathonien, Feyisa Lilesa, médaillé de bronze au Mondial en 2011, alors que chez les femmes, c’est une spécialiste du steeple, Hiwot Ayalew, 5ème aux JO 2012, qui l’emporte.

    Imane Merga avait été le vainqueur surprise de la dernière édition du Mondial de cross, il y a deux ans. Il était un quasi-néophyte en cross, disputant son premier mondial et il avait terminé cette année-là 2ème des sélections. A Punta Umbria, il y a deux ans, Imane Merga n’affichait que 22 ans, mais avait démontré une belle combativité et une solide confiance dans son finish, restant constamment dans la foulée des Kenyans avant de les supplanter au sprint.

    Cette année-là, le Mondial de cross avait livré une démonstration de force impressionnante du Kenya et la victoire d’Imane Merga avait sauvé l’honneur de l’Ethiopie…

    Sur la lancée de cette victoire, quelques mois plus tard, il terminait 3ème au Mondial de Corée sur 10.000 mètres, il était 4ème en 2009.

    Mais l’année dernière a été plus difficile pour Imane Merga, qui n’a pu disputer les JO de Londres, même s’il finit la saison à Bruxelles en septembre avec un joli 27’14’’.

    Cet hiver, Imane Merga s’était illustré en remportant la Course du Nouvel An à Bolzano en Italie, mais la mécanique s’est enrayée, pour ce championnat national de cross, où il a préféré s’arrêter à moins de 1 kilomètre de l’arrivée, se voyant supplanté par Lilesa et titillé de l’arrière par Demelash, un jeune athlète de 19 ans

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