• Oscar Pistorius pourrait être accusé de meurtre avec préméditation

    Publié le 15 février 2013 à 17h20, par Rédaction vo2

    Le raccourci était facile : Blade runner est ainsi devenu Blade gunner. Blade runner, c’était le surnom d’Oscar Pistorius qui en l’instant d’une nuit de folie et de quatre tirs de pistolet a quitté la scène sportive où il était adulé pour essuyer les bancs de la justice. Ainsi est né Blade gunner.

     Il est 3 heures du matin en cette nuit de la St Valentin. Le quartier où réside l’athlète handisport s’inquiète des cris émanant de la résidence du triple champion olympique sacré à Pékin. Un appel est lancé à la police. Peu de temps après, un second est lancé, cette fois suite à un bruit de tir à répétition que les voisins de Pistorius entendent distinctement. Cela déclenche la venue d’une patrouille qui ne tardera pas à découvrir l’horreur, Reeva Steenkmap, la dernière petite amie en date du sportif  qu’il fréquentait depuis 3 mois, gisant dans son sang, touchée mortellement par plusieurs balles. La police découvre celle-ci allongée, sans vie à l’arrière de la porte de la salle de bain qui est devenue une scène de crime.  

     Cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe an Afrique du Sud de part la personnalité hors du commun de cet athlète porte drapeau du sport handisport. Des médias du monde entier n’ont pas attendu pour rappliquer et faire le pied de grue des heures aux abords du tribunal où Oscar Pistorius fut conduit ce matin dans un climat d’hystérie générale propre à ce genre de circonstance.

     Selon les premières déclarations, le sportif anéanti aurait écouté le magistrat lui réciter l’acte d’accusation. Une audience qui aura duré moins d’une heure puis celui-ci fut transféré à la cellule du commissariat de Brookyln où il restera sous verrous dans l’attente d’un prochain rendez vous en milieu de semaine prochaine avec le juge Desmond Nair.

     Pour l’heure, alors qu’Oscar Pistorius campe sur ses positions en reniant tous les faits, le parquet s'apprête quant à lui à demander à requalifier l'affaire en "meurtre avec préméditation ».  

     Avant même que le jugement ne soit prononcé, c’est toute une success story qui brûle.  La chaîne câblée sud-africaine M-Net n’a pas tardé à interrompre la diffusion des spots publicitaires mettant en scène un athlète qui visiblement avait un double visage, une double personnalité laissant apparaître un homme violent, porté sur les armes.

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