• Un rempart a été construit pour protéger Caster Semenya de la presse
    Publié le 22 août 2011 à 10h27, par Gilles Bertrand
    Photo Gilles Bertrand

    A Daegu, il sera difficile pour Caster Semenya d'échapper aux questions dérangeantes de la part d'une presse inquisitrice. Même si la Fédération Sud Africaine tente par tous les moyens d'éviter tous contacts entre la championne du monde et les médias.

    Il sera très difficile d’approcher la Sud Africaine Caster Semenya à Daegu, avant, pendant et après le Mondial.

     

    Car pour éviter tous dérapages et minimiser l’effet dévastateur des polémiques, la fédération Sud Africaine a mis en place un pare feu pour éviter tous contacts avec la championne du monde en titre.

     

    Celle-ci ne s’exprimera pas avant les compétitions, toutes les infos passeront par un manager nommé pour la circonstance, Percy Mphaho qui aura la lourde tache de faire barrage à la presse qui ne manquera pas de s’interroger à nouveau sur le cas Semenya.

     

    Car il y a bien un cas Semenya, une athlète qui n’arrête pas d’enchaîner le bon comme le pire, des variations de chronos et de performances qui pourraient s’expliquer selon le corps médical interrogé par la prise d’hormones qui viendrait influencer ses capacités à courir vite de façon constante toute au long de la saison.

     

    Encore à Shenzhen, lors des Universiades, son abandon a soulevé bien des questions, certains allant même à affirmer que Caster Semenya serait hors de forme, qu’il y aurait de l’eau dans le gaz entre elle et son entraîneur et qu’elle ne serait guère assidue à l’entraînement, un comble à l’approche d’une telle échéance.

     

    La fédération a bien tenté de calmer le jeu avec force communiqués de presse mais le feu couve et les braises rougeoient déjà sous les pieds de la Sud Africaine.

     

    Pour faire taire les plus sceptiques, Percy Mphaho, le manager de Semenya, a d’ors et déjà annoncé que si victoire il y avait, celle-ci serait dédiée à Papa Mandela, le patriarche de la nation Sud Africaine. Difficile dès lors d’avancer sur le terrain dangereux de la critique !

     
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